jeudi 24 janvier 2008

J'Ai Interviewé Fadela Amara


Elle était de passage à côté de chez moi (j'habite à Lyon) : j'ai interviewé la secrétaire d'Etat à la politique de la ville.

Fadela Amara est un tout petit bout de femme, guère plus haute que Nicolas Sarkozy. Elle est un peu ridée, mais elle a un gros nez, ce qui lui donne un air sympathique.

Elle répond aux questions sans se faire prier.


-Fadela Amara, vous avez dévoilé mardi dernier, à Vaux-en-Velin, votre plan pour les quartiers.

-J'adore dévoiler. Dévoiler, c'est ma spécialité. Ni viol, ni voile, telle est ma devise depuis Ni Pute Ni Soumise.

-Pour autant, on n'a pas vu grand-chose.

-C'est le problème du voile : il fait beaucoup fantasmer, et quand il est enlevé, on est souvent déçu.

Vous n'avez pas aimé mon projet pour (je me cite, discours du 22/01 à Vaux) «une centaine de quartiers prioritaires»?

-S'agit-il de votre projet pour (je vous cite, interview du 20/01 au Figaro) «cinquante quartiers prioritaires»?

-Exactement! Cinquante quartiers, ce qui nous fait, en gros, une petite centaine (c'est à peu près pareil).

-Le ministère de la Ville a recensé 2 200 quartiers difficiles en France...

-C'est justement ce que je vous disais : cinquante ou cent, dans le tas, ça ne se remarque pas, Il faudrait être vicieux pour noter la différence...

-Ce qui m'amène à vous poser cette question : pourquoi cinquante et pas vingt, ou dix, ou même un seul?

-Vous délirez, ou quoi? S'occuper d'un seul quartier? On voit que vous ne connaissez rien à la question!

-Je pensais au loto : un seul gagnant, mais pété de thunes, plutôt que cinquante à se partager la misère. Pourquoi pas, après tout?

-Et la télé, vous en faites quoi? Au loto, ils ont les moyens, ils distribuent toutes les semaines.

Moi, c'est une fois par an.

Ils ont beau être gentils, à TF1, c'est pas en repassant en boucle toujours les mêmes gagnants qu'ils vont améliorer leur audimat.

Croyez-moi, cinquante quartiers, c'est la bonne solution, il y aura de la variété, des changements de paysage, je peux tenir toute l'année sans lasser personne.

-Trente, alors? Je trouve que trente seraient largement suffisants.

-Détrompez-vous : s'il n'y avait eu que les chaines nationales, on aurait pu peut-être se limiter à trente, mais avec FR3, on est obligé de couvrir tout le territoire.

-Vous trouvez indispensables de passer aux infos régionales?

-Vous savez, mon public, c'est quand même les petits vieux, Nicolas y tient beaucoup, c'est son électorat.

Et le petit vieux, c'est plein de rhumatismes, ça ne bouge plus, ça reste local, ça regarde énormément FR3. On est obligé d'en tenir compte.

-Pourtant, votre mesure-phare concerne les jeunes : vous allez créer pour eux 45 000 emplois en trois ans (15 000 par an).

-Elle les concerne, mais elle ne les intéresse pas.

Vous pensez bien que ce n'est pas en créant 15 000 emplois qu'on épate beaucoup un million de jeunes, chômeurs et sous-employés (et encore je suis gentille, je ne vous compte pas les étudiants).

Or que fait la racaille, et particulièrement aux beaux jours, à l'heure où l'on annonce les bonnes nouvelles?

Est-elle assise paisiblement devant son poste de télévision?

Pas du tout!

Elle glandouille aux alentours des cages d'escalier, cherchant un mur à taguer, une voiture à brûler, une femme à violer, et trompe son ennui en poussant au crépuscule les longs hululements de la prière islamiste.

Comment voulez-vous qu'ils se rendent compte de ce qu'on fait pour eux? Seuls les vieux sont au courant, il n'y a qu'eux qui suivent les infos, et apprécient mes efforts.

-Chistine Boutin vient de déclarer aux journalistes que vous aviez eu tort d'annoncer 45 000 emplois. Elle a peur que vous n'y arriviez pas.

-Qu'est-ce que je vous disais?

Elle suit, la vieille, elle se tient au courant!

Elle sait qu'on n'aura pas un rond, alors elle en profite.

Elle bave.

Les vieux, c'est leur défaut, ils bavent.

Avec l'age, ils s'aigrissent, ils deviennent méchants.

La Boutin, c'est la pire de toutes, toujours après moi, à faire ses coups en douce.

J'annonce un plan? Elle repasse derrière pour dire que c'est fini les plans, qu'il n'y a aucun plan.

Je promets la braise? Elle annonce qu'on n'aura pas un seul lové de plus.

J'arrive en Salvatrice des quartiers? Elle avertit tout le monde qu'à dater du 01/01/08, le ministère de la Ville ne reconnaît plus aucun quartier, mais seulement les agglomérations.

C'est bien simple, elle veut ma peau.

Mais elle peut courir, je suis protégée.

-Le Président vous protège?

-Nicolas? Il ne s'intéresse qu'à lui, on ne peut pas compter dessus.

Non, je pensais plutôt à vous.

-A MOI?????

-A vous, façon de parler : à vous tous, les journalistes.

-Vous vous croyez protégée par les journaux? Vous avez tort, il y en a de tous bords.

-Ecoutez, c'est bien Mohamed Abdi qui vous a reçu, tout à l'heure?

-Mohamed qui?

-Abdi, celui qui s'occupe de ma com, il reçoit tous les gratte-papiers, vous ne pouvez pas l'avoir raté.

Répondez-moi franchement : ça ne vous a pas un peu surpris, de le voir ici?

-A vrai dire...

-Vous pensiez peut-être qu'il était occupé ailleurs?

-J'ai, comme tout le monde, appris sa condamnation récente et définitive à 18 mois de prison, dont 6 fermes...

-Pour escroquerie, n'ayons pas peur des mots. Un seul des journalistes qu'il a rencontré s'est-il étonné de le voir encore à mes côtés, en toute liberté?

-Personnellement, je trouve plutôt sympa qu'il évite la prison.

-Là n'est pas la question : un seul lui a-t-il demandé pourquoi je gardais au ministère, en qualité de conseiller (oh combien!) spécial, un repris de justice notoire?

-J'avoue, je n'ai pas vu grand monde s'en enquérir.

-Ni pourquoi cet homme de confiance demeurait le secrétaire général de Ni Putes Ni Soumises?

-Il préfère sans doute ne pas s'éloigner, pendant que la Cour des Comptes vérifie les dépenses de l'association?

(Par exemple les 40 000 euros de loyer en 2003, montés à 63 000 en 2004, pour un 80 m2 rue de Charonne et qui, de toutes façons, n'étaient pas payés).

-Ne rentrons pas dans les détails, mais reconnaissez qu'il y en avait des questions gênantes à poser.

Or : oualou.

Dès qu'il s'agit de moi, on rentre les crocs, on sort la langue, on se met à lécher. Je peux accumuler les pires conneries, c'est jamais ma faute, c'est toujours celle des autres.

-Et vous expliquez comment ce manque d'animosité à votre égard?

-C'est bien simple : la droite m'épargne parce que je suis à droite, la gauche me plaint parce que je suis de gauche, et tout le monde m'admire parce qu'on me trouve fidèle à mes idées!

-Vous voulez dire que la presse vous aime parce que vous la dupez?

-Absolument pas! La presse sait tout de moi, elle n'ignore pas que je raconte n'importe quoi, drapée dans ma dignité, pour vendre mes salades.

Elle m'aime parce que je lui ressemble, et ça n'a rien d'étonnant, c'est elle qui m'a faite.

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Excellent. J'ai fait un peu le tour du blog, et j'ai bien rigolé. Et c'est pas tous les jours qu'on rit, à l'heure actuelle! Ah ça NON!
Bon, je sais, ce n'est pas très charitable (ni solidaire, après tout, une femme de gauche qui se sacrifie pour saboter d'entrée l'action du petit caporal, tout en bravant le glaive et le goupillon dans son entourage immédiat, c'est qu'elle a sacrément la gniaque, non?) pour cette brave Fadéza qui est restée si près du peuple: ni fringues Pravda ni tailleur Chammel et un tout petit HLM de la Ville de Paris de rien du tout.
Bon d'accord, venant d'un mouvement fort ... euh fort, quoi! elle a fini ET pute ET soumise. Doit être l'environnement malsain, ça.
Ah faut être quelqu'un comme Estrassi pour ne pas se brûler les ailes!
Et son plan pour les quartiers, pas bien? Heureusement qu'elle est arrivée! Tiens! On n'avait plus vu ça depuis ... depuis ... depuis Nanard, si je ne m'abuse.
Quand même une question: pourquoi elle en particulier et pas tout le reste de la cour des miracles?
Bon, j'ai pas le temps de poster sur un autre billet(à cause de toi, je me suis couchée à point d'heure, cette nuit, faut rattraper), mais je reviendrai.
Pour le Grand Bazar, je suis bien d'accord. Et pour les syndicats, en phase totale.
Tout le monde se couche? réveillons-nous!

Quant au billet sur les otages, il est brillant.

Gérard Amate a dit…

Merci, emcee (dis-lui oui?).
Et c'est assez réconfortant de penser qu'on a empêché une nana de s'endormir de suite.
Pourquoi Fadela, et pas les autres? Parce que les autres n'ont pas besoin d'être diffamés : tu me vois apprendre à la planète entière que Brice Hortefeux n'est pas tout à fait un grand humaniste?
Je m'attaque qu'aux petits chéris : Sarko, Julliard, Koukouche, Dati, Fady, et plus ça va, plus il ne reste que Fady.

Anonyme a dit…

Oui, qu'est-ce qu'elle prend, la Fady, à elle toute seule, la malheureuse! ô Pôvre!
Mais bon, je suis d'accord. J'ai été piégée en son temps, par "touche pas à mes putes", faute de recul nécessaire, sans doute, et puis parce que la France de Mitterrand, c'était toujours mieux que l'Angleterre de Thatcher, où j'allais traîner mes guêtres à l'occasion.
Mais "ni pote ni S", ça m'a toujours rebutée. Grave. Et l'entrée en fanfare de la Grande prêtresse au gouv.(après, tout de même, que le mouvement eut été glorifié par Debré himself sur le fronton de l'AN- ça le fait pas) m'a confortée dans le peu d'estime que j'avais déjà.
Mais c'est pareil, comme avec BK et les autres: au moins les choses sont claires. Ils sont à droite. Point. Pas de faux-semblants, comme les ersatz qui attendent d'être appelés par le Saint-Siège.

Tu n'es pas encore parti en villégiature?
Je connais un peu la Croix-Rousse pour y avoir séjourné brièvement. Sympa. J'aime beaucoup Lyon.
J'ai aussi expérimenté la feria de Nîmes et la corrida. L'an dernier. Expérience.
Moi, je suis un peu plus au sud, là où la Med (l'Ahmed?) croise le FN.
Pas toujours marrant, mais on est une bandes de "djeun's" ;-D à se tenir chaud.
Allez, bonne continuation.
Je suis l'affaire ...

Gérard Amate a dit…

tu es des PO?
ça tourne à la correspondance particulière : pour ça tu as mon mail, accessible dan "profil" sur le blog.
A part ça on a vu le plan Marshall pour les banlieues : essentiellement 4000 keufs et 200 brigades de police de proximité, ce qui fait une différence avec le plan Marshall d'après-guerre, pendant lequel les USA avaient diminué la quantité de troupes sur place.
Fadela devait démissionner si la plan ne correspondait pas à ses attentes : parions qu'il y correspond.

Anonyme a dit…

Non, pas des PO, à l'est. Mais en effet, c'est perso.
Simplement, comme tu parles de la X Rousse, cela m'a rappelé des bons souvenirs.
Et un événement célèbre où qqs contestataires, même pas armés jusqu'aux dents ont dissuadé l'autre agité de venir faire le matamore devant une pâtisserie.
Mouhaha!
Et on attend encore qu'il veuille bien se déplacer en banlieue sans avoir la pétoche.
C'est pê pour ça que la Fadéla prépare un dispositif béton.
Pauvres imbéciles. Ils se font peur tout seuls.
Hélas, cela va encore marginaliser et stigmatiser des populations qui n'ont pas besoin de ça.
Cette engeance ne sait répondre que par des moyens répressifs.
Suppression des services sociaux, éducateurs de rue contraints de devenir indics, écoles supprimées, fichage des enfants, mais des flics (pas formés, en plus) partout.
Souhaitons un sursaut citoyen.
L'indignation monte. Les langues se délient.
Espérons.

Gérard Amate a dit…

ça va, j'avais trouvé, c'est Bras.
En fait ils sont dans une configuration guerre coloniale, d'Algérie ou du Vietnam, avec harkis, etc..; (ils comptent aussi sur des supplétifs locaux), et Fadela en Mme Min.
J'ai vécu, trimé dans ces quartiers : ils se font de ces populations une fausse idée, comme les autorités coloniales, parce qu'ils n'en voyaient que l'aspect le plus méprisable, s'en faisaient aussi une fausse idée : les quartiers sont, moralement, supérieurement armés contre la police, ils la vomissent. Les affronter militairement, comme l'Etat s'apprête à le faire, est imbécile.
Ces gens-là sont trop pauvres, ils n'ont qu'eux-mêmes et leur dignité, ils n'y renonceront pas.

Anonyme a dit…

Bras???? La ville? Non, Bord de mer, marine et FN (ex)...

Ils ne veulent rien savoir sur les "quartiers" et ce qu'y font les gens. Ce qui les intéresse, c'est de trouver des boucs-émissaires pour le reste de la population. Ceux qui sont au chômage et ne trouvent pas de boulot, un exemple parmi tant d'autres, se retourneront contre ceux dont on leur dit qu'ils piquent les allocs, profitent indûment du rémi et glandouillent au bas des immeubles à attendre le chaland. D'où des flics pour tout contrôler.
Et voilà. Les patrons qui débauchent et délocalisent (malgré les cadeaux royaux du gouv.), l'Etat qui supprime les postes et emploie des précaires à la place sont ainsi dédouanés.
Mais, je ne vais pas t'apprendre tout ça. Tu le sais mieux que moi.

Cependant, je sens un frémissement actuellement. Ca commence à râler dans les chaumières. Le nain priapique a un peu trop tiré sur la ficelle et, si le gugusse de base ne comprend pas grand chose aux arcanes de l'économie, il voit bien qu'avec ses maîtresses qu'il promène en sautoir (pour ne pas dire en laisse), il y a qqch de pourri au royaume de France.

Bon, j'abuse. Bonne soirée.

Gérard Amate a dit…

Je ne crois pas qu'il soit priapique : à vue de nez, les deux dernières ont l'air frigides.
bon, sérions les problèmes : pas loin de Bras, tout de même? Le Var? Les B d R? Sinon, je ne vois pas d'où ça pourrait venir.
Adessias, poulita (qui ne veut pas dire poulette mais jolie)

Anonyme a dit…

Oui, la marine ... dans le Var. Of course. Ca commence comme Toulouse et ça finit comme Lyon. Mais on n'est pas dans la même catégorie.

Bon, je ne vais pas t'apprendre la vie, mais le priapisme affecte le mâle, que sa femme soit "intéressée par des ébats amoureux ou non" (formule que je préfère au terme de "frigide", bien macho, cher monsieur ;-D).
D'autre part, dire qu'elles sont "frigides", c'est beaucoup s'avancer. Je dirais plutôt "refroidissantes".
Et inintéressantes, mais, là, qui se ressemble s'accouple et c'est tant mieux, ça fait deux malheureux de moins ;-D.

Pour revenir à Fadola, j'ai lu dans Rue89 (ici: http://www.rue89.com/2008/02/08/plan-banlieue-beaucoup-dannonces-mais-peu-de-moyens) que son beau plan se résumait à un coup d'épée dans l'eau, on s'en serait douté, on n'a toujours pas changé de gouv. depuis, que je sache, mais également que pour financer le plan, c'est Borloo qui a mis la main à la poche en prenant dans les sous dans la caisse prévue pour le Grenelle de l'e.
Bonne idée, c'était vraiment un truc inutile. Y a qu'à voir comment on continue comme avant. Davantage d'autoroutes, plus de TGV, fermeture des gares de proximité, les OGM qui reviennent en fanfare et l'autre Nain-bite-à-la-main (désolée, c'est vulgaire, mais c'est comme ça que je le vois, avec un pantin désarticulé autour. Il ne manque que la photo pour authentifier. Mais, tu pourras supprimer la parenthèse), disais-je ... qui va renouveler toute la flotte d'avions de la république (sais plus le nom).
Pas assez belle pour Moi, aurait-il dit. Moi, président, Moi TROP important.

Alors, évidemment, changer les ampoules de sa salle à manger et se chauffer à la bougie, ça fait petits bras.

J'abuse encore. Aussi, si on me donne la réplique ... tant que je gagne, je joue ;)

Adessias, poulito (si ça existe version macho. Mouhaha!)

Gérard Amate a dit…

bon, et bien Toulon doit passer, téléphoniquement, par Bras (c'est la même chose avec Grenoble, que google repère sous le nom de La Tronche).
tu as raison de me reprendre sur le terme frigide (car en fait, je n'en sais rien) et ta définition correspond mieux à ce que je voulais dire (mais, ayant séché les cours d'antisexisme, je ne disposais pas de la formule adéquate). Bref, je soupçonne Sarko de ne pas aimer tant que ça les femmes et d'en choisir des, si gracieuses soient-elles, qui sont, longues jambes et souliers plats,de complexion virile et (au vu de leurs choix amoureux) physiquement indifférentes aux charmes masculins.
alors, dans ces conditions, le priapisme... J'en doute.
Et d'ailleurs, je me demande si la réputation sexuelle des nains n'est pas un peu usurpée.

Anonyme a dit…

Me revoilà.
Oui, ça, les cours d'antisexisme, ils ont été passablement séchés!
Y a qu'à voir comment cette pauvre Fadéla est décrite dans ce billet...
Est-ce qu'on dit de Pasqua qu'il a un gros nez? Bénon! Et pourtant, il a un super gros nez et tout le monde s'en fout. Et notre président, avec son nez de Pinocchio? Personne n'en parle de son nez.

Reprenons également l'éducation sexuelle, faiblarde, elle aussi ;-): le priapisme n'indique pas une stimulation sexuelle, mais c'est une maladie qui fait que cette partie du corps ne se détend pas, si je me fais bien comprendre.
Et que ce n'est pas la taille de l'engin qui la provoque.
D'autre part, les nains ne sont sans doute pas plus dotés que les autres. Pas la peine d'en ressentir de la rancoeur, donc, d'autant que la taille ne fait rien à l'affaire. Ca, c'est encore un mythe macho... ;-D

Pour revenir au plan banlieue, j'ai moi aussi commis une bluette à ce sujet sur mon blog. Ca me trottait trop dans la tête, cette affaire.
J'ai lu sur Rue 89 que des gars des quartiers sont allés occuper le siège de la Halde pour protester contre la nouvelle mascarade sur les banlieues.
Bon, ça bouge bien.

Gérard Amate a dit…

Ma chère emcee,
Je te jure que jamais, jamais, je n'eusse critiqué le nez de Fadela si elle-même n'avait cru bon d'avertir les populations qu'elle n'était "pas là pour faire la belle" et qu'il ne fallait pas la confondre avec "Ma sorcière bien-aimée".
Alors là, je me suis dit, Fady, ma chérie, aucun danger qu'on te confonde avec Elisabeth Montgomery, question nez (ni même avec Alice Sapritch pour le reste, car la vieille n'était pas si mal roulée que ça).
Comparée à Fadela, je veux dire.
Et je sais que c'est mal d'avoir pensé ça, il y a des jours où je me foutrais des coups de pied au cul, tellement je m'en veux.
Oui mais voilà, c'est pas facile à faire.
Tu ne m'apprends rien sur la nature du priapisme : j'en suis, hélas, depuis mon plus jeune âge, affligé de façon récurrente. Et je n'ignorais pas non plus que la taille ne fait rien à l'affaire (sans cela, comment expliquer la fréquence de mes échecs sentimentaux?).
Je suis allé sur ton blog, et je n'ai rien osé t'écrire, c'était trop délicat : je te connais d'avant.
Dès que mes timidités auront disparu, je t'enverrai un mot.
En tous cas, tu l'auras compris, ta prose me charme.

Anonyme a dit…

... la tienne aussi, je dois dire!

Ah voilà! on feignait l'ignorance pour masquer le drame de toute une vie. Je suis sincèrement désolée d'apprendre cette affection qui ne divertit que ceux qui en sont de fait prémunis et gonfle les autres.

Pas de pb, si tu n'as pas posté de com'. Moi aussi, je suis discrète en général sur les blogs que je consulte. Et si je poste, c'est souvent parce que je suis dans la mouvance de celui/celle qui écrit (c'est la raison pour laquelle j'ai exploré ton blog avant) et pour faire signe qu'il y a qqun de l'autre côté du miroir qui apprécie. Parce que ce n'est pas marrant d'écrire si on n'a pas de retour.
Mais rentrer dans la mêlée, je ne sais pas faire.

Ainsi, si tu as lu mon dernier billet, tu auras constaté que je suis restée très mesurée sur Fadéla; aucune allusion à son nez, à ses rides, rien. Sobre - comme un chameau.
Elle prend assez ici ;-D

Allez, bonne journée!

Gérard Amate a dit…

Tu es la Providence des blogueurs désespérés.
En définitive, je t'ai mis un com' ce mat'.
bises

Anonyme a dit…

Ah, discret, quoi ... Même pas une référence à ton blog!
"Blogger désespéré"! Tu m'en as l'air.
Adessias

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci