lundi 5 mars 2007

Philippe


Tu es évidemment exécrateur d’arabes

Avec tous ces Villiers qui étaient aux croisades

C’est là ton héritage, et tu n’as rien à voir

Avec les gangs racistes issus de l’OAS

Ton père t’a transmis cette ardeur à combattre

En fidèle chrétien, pourfendeur des mosquées

Et il voulait, bien sûr, une Algérie Française,

Et il voulait, bien sûr, une Algérie Française,

En fidèle chrétien, pourfendeur des mosquées

Ton père t’a transmis cette ardeur à combattre

Avec les gangs racistes issus de l’OAS

C’est là ton héritage, et tu n’as rien à voir

Avec tous ces Villiers qui étaient aux croisades

Tu es évidemment exécrateur d’arabes

1 commentaire:

Hélène Larrivé a dit…

Les croisades, ah le bon temps... où on rôtissait des turcs à la broche pour les manger, sans fourchettes je dois dire, devant leurs copains qui bouclaient la ville et qui s'en allèrent aussitôt, horrifiés. Il y avait pas mal de prisonniers dans la ville, ce qui faisait un garde manger assez conséquent, de quoi tenir six mois de siège en somme. Voilà comment on se fait une réput béton, impérissable à travers les siècles : des mecs, quoi, et des vrais. Ah le bon temps...