jeudi 25 janvier 2007

Lisbonne



On voit toute Lisbonne depuis le bastingage
A l’heure qui hésite entre le jour, la nuit
Quand on quitte le quai pour traverser le Tage
Couchée sur sa colline au bord de l’Occident
Elle s’est étendue partout le long du port
Les trams brinquebalants électrisent ses courbes
En finissant sa nuit elle dégorge d’hommes
Le long des rues tordues luisantes de zelliges
Une vieille putain marmonne ses injures
Comme faisait jadis le vieux du Restelo
Et pleure les marins qui ne reviendront plus
La Mer de Paille a vu s’en aller les bateaux
De la Route des Indes et Vasco de Gama
A part quelques odeurs il ne reste plus rien
A part quelques odeurs il ne reste plus rien
De la Route des Indes et Vasco de Gama
La Mer de Paille a vu s’en aller les bateaux
Et pleure les marins qui ne reviendront plus
Comme faisait jadis le vieux du Restelo
Une vieille putain marmonne ses injures
Le long des rues tordues luisantes de zelliges
En finissant sa nuit elle dégorge d’hommes
Les trams brinquebalants électrisent ses courbes
Elle s’est étendue partout le long du port
Quand on quitte le quai pour traverser le Tage
A l’heure qui hésite entre le jour, la nuit
On voit toute Lisbonne depuis le bastingage

2 commentaires:

Hélène Larrivé a dit…

Envie de voyager... Dire que je ne connais pas ! Paris Anduze avec escale au kurdistan c'est tout mon univers. Heureusement il y a les copains ! Et les palindromes...

Hélène Larrivé a dit…

Je voyage aec les gens venus d'ailleurs: ça fatigue moins et j'ai horreur de l'avion.